Cinq lacunes courantes dans la préparation ESG des entreprises coréennes — Et comment y remédier

La préparation ESG est plus qu'un simple rapport
Alors que les réglementations ESG se durcissent en Corée et à l'étranger, de nombreuses entreprises se précipitent pour s'y préparer. Mais être prêt ne signifie pas seulement publier un rapport sur le développement durable, cela signifie aussi que votre entreprise est équipée pour gérer l'ESG comme un élément central de la gestion des risques, de la stratégie et de la performance. Grâce au travail de Speeki avec des entreprises coréennes, nous avons identifié cinq lacunes courantes et des mesures pratiques pour les combler.
Écart n° 1 : fragmentation des responsabilités en matière d'ESG
Dans de nombreuses entreprises, l'ESG est géré par une seule équipe (souvent celle chargée de la conformité ou des relations publiques), avec une implication interdépartementale limitée. Mais les performances ESG réelles couvrent les domaines juridique, des ressources humaines, financier, de la chaîne d'approvisionnement et des opérations.
Solution : mettre en place une gouvernance transversale avec des responsabilités claires, des lignes hiérarchiques vers la direction et la participation des unités opérationnelles, et pas seulement des fonctions de soutien.
Lacune n° 2 : données ESG incomplètes ou non vérifiées
Les entreprises s'appuient souvent sur des feuilles de calcul éparpillées, des calculs incomplets des émissions de GES ou des affirmations vagues sans preuves à l'appui. Cela devient un handicap majeur lorsqu'il s'agit de se préparer à un audit ou à l'examen minutieux des investisseurs.
Solution : centralisez les données ESG dans une plateforme dédiée qui prend en charge les rapports structurés, les pistes d'audit et l'intégration avec les systèmes financiers. Préparez-vous dès maintenant à une future certification par un tiers.
Écart n° 3 : non-conformité aux normes internationales
De nombreuses entreprises coréennes se réfèrent encore à des cadres obsolètes ou volontaires et ne comprennent peut-être pas encore les implications des normes CSRD, ESRS, SEC ou KASB.
Solution : Réalisez une analyse structurée des écarts entre vos divulgations ESG actuelles et les attentes réglementaires mondiales/locales. Donnez la priorité à l'alignement sur des normes telles que l'ESRS, l'IFRS S1/S2 (via KASB) et les directives Scope 3.
Lacune n° 4 : absence de processus de hiérarchisation des risques ou de matérialité
Sans processus de matérialité clair, les entreprises risquent de communiquer des données non pertinentes ou de négliger ce qui importe aux investisseurs, aux clients ou aux régulateurs.
Solution : mettre en place une évaluation de la matérialité, idéalement en utilisant la double matérialité lorsque cela est nécessaire (par exemple dans le cadre de la CSRD), et la réexaminer régulièrement. L'engagement des parties prenantes devrait faire partie intégrante de ce processus.
Écart n° 5 : capacités internes et sensibilisation limitées
Même lorsque la direction est engagée, les efforts en matière d'ESG sont souvent freinés par un manque de connaissances internes, de formation et d'adhésion au sein des équipes.
Solution : Renforcer les capacités grâce à des ateliers en présentiel, des formations en ligne et des réunions d'information destinées aux cadres supérieurs, adaptés aux équipes coréennes. La maîtrise des questions ESG est fondamentale pour la conformité et l'alignement culturel.
Ces lacunes ne sont pas propres aux entreprises coréennes, mais les combler rapidement peut permettre à votre entreprise de se démarquer. La réussite en matière d'ESG commence par une gouvernance solide, des données fiables, une harmonisation mondiale et des collaborateurs responsabilisés. Avec les bons outils et les bons partenaires, ces lacunes ne constituent pas des obstacles, mais des opportunités de prendre les devants.